36 associations professionnelles, sociétés scientifiques et “Think Tanks” de l’énergie, de l’électricité, du numérique et de l’électronique, lancent un débat public sur le site Internet www.emprunt-national-2010.fr.
Afin de présenter l’ensemble des propositions les plus pertinentes aux responsables de la Commission chargée de définir les priorités du grand emprunt, 36 associations professionnelles, sociétés scientifiques et “Think Tanks” de l’énergie, de l’électricité, du numérique et de l’électronique(*), lancent un débat public jusqu’à la mi-octobre.
Sur le site Internet www.emprunt-national-2010.fr, tous les internautes sont appelés à proposer leurs contributions en ayant à l’esprit “trois ambitions fortes” : “rendre la France éco-responsable”, “faire de la France un pays numérique et créatif” et “redonner confiance à nos concitoyens”. Autour de chacune de ces ambitions, quatre projets innovants et compétitifs sont présentés sur le site pour recevoir des réactions et commentaires des internautes.
A l’issue de cette consultation, une synthèse des contributions sera réalisée, rendue publique et remise à la Commission présidée par Alain Juppé et Michel Rocard.
Outre un bref rappel historique sur les précédents emprunts, le site présente ce que pourrait être l’emprunt national 2010. On y reconaîtra bien sûr l’empreinte des professionnels de l’énergie, de l’électricité, du numérique et de l’électronique qui avaient présenté dès le mois de mars 2009 un “plan de conquête des marchés”.
Pour tenir compte des contraites budgétaires de la France, fortement mises en avant par Michel Rocard lors d’un récent séminaire sur l’économie numérique, le site propose également une grille d’analyse des projets qui seront présentés. Il explique en outre la nécessité de s’appuyer sur une véritable stratégie industrielle nationale pour optimiser les fonds dans le cadre de cet emprunt.
(*) La Fieec (fédération des industries électriques, électroniques et de communication) fait partie des 36 signataires qui soutiennent cette initiative. L’ensemble des signataires est consultable sur ce lien. Ils représentent quelque 130 milliards d’euros de chiffre d’affaires.