L’Américain prévoit de lancer en 2023 Grace, un processeur à coeurs Arm pour centre de données particulièrement à l’aise avec les charges de travail les plus lourdes, comme l’intelligence artificielle.
Nvidia a ouvert l’édition 2021 de sa conférence GTC (GPU technology conference) en dévoilant Grace, son premier processeur pour centres de données, annoncé comme dix fois plus performant que les modèles actuels pour exécuter les charges de travail les plus lourdes, notamment dans le domaine de l’intelligence artificielle. Déjà armé de processeurs graphiques (GPU) et de processeurs réseaux (DPU), Nvidia se dotera ainsi de processeurs CPU et disposera d’une plateforme complète de traitement de données numériques. Attendu pour 2023, ce processeur Grace sera basé sur des coeurs Risc fournis par Arm (en cours d’être racheté par Nvidia), des interfaces mémoires LPDDR5x, une mémoire cache cohérente et des liaisons NVLink à 900Go/s entre le CPU et les GPU externes. Il tire son nom de Grace Hopper, conceptrice du premier compilateur en 1951 et du langage Cobol en 1959. Le Laboratoire national de Los Alamos et le CSCS (Swiss National Supercomputing Centre) prévoient d’utiliser ces processeurs Nvidia dans des supercalculateurs conçus par Hewlett Packard.