Le MCP6N11 dispose d’une fonction d’autocalibrage garantissant une faible tension d’offset et la compensation de sa dérive dans le temps et en température. Avec le MCP6N11, Microchip introduit son premier amplificateur d’instrumentation. Un marché sur lequel les principaux acteurs ont pour noms Analog Devices, Texas Instruments, Maxim, Linear Technology et Intersil.
Ce circuit fait appel à une technologie originale, dite mCal, permettant de réaliser le calibrage directement sur la puce. Il en résulte une faible tension de décalage (offset) et une compensation possible de sa dérive dans le temps et en température.
Réalisé en Cmos, le MCP6N11 fonctionne sous une tension d’alimentation comprise entre 1,8 V et 5,5 V. Il se contente d’un courant de repos de 800 µA (1,1 mA max.) et son produit gain-bande est de 500 kHz. Le gain est ici ajusté par l’intermédiaire de deux résistances externes.
Cet amplificateur affiche par ailleurs un comportement rail-à-rail en entrée et en sortie. Au gain 100, les taux de réjection de mode commun et de l’alimentation sont typiquement de 115 dB et 112 dB, respectivement.
Le MCP6N11 est disponible dans la gamme de température -40 °C à +125 °C, dans les formats de boîtiers SOIC et TDFN (2 x 3 mm) à 8 broches. Un kit de référence mettant en œuvre ce circuit dans un pont de Wheatstone est par ailleurs proposé à 34,99 $.