Ces contrôleurs bénéficient notamment de la nouvelle technologie de mémoire flash TFS de l’américain. Freescale présente une famille de microcontrôleurs baptisés Kinetis et basés sur un cœur Cortex-M4. L’américain utilise déjà des ARM9, ARM11 et Cortex-A8 au sein de ses processeurs embarqués i.MX. Pour ses microcontrôleurs, en revanche, c’est une première, motivée par la demande des clients. Plus de 200 microcontrôleurs Kinetis seront échantillonnés au second semestre 2010. Ils embarquent la nouvelle structure de mémoire non volatile TFS (Thin Film Storage) dévoilée récemment par le fabricant. Cette technologie 90 nm remplace la grille flottante classique d’une mémoire flash par une structure en silicium nanocristallin, offrant une meilleure répartition de la charge. La technologie FlexMemory de Freescale s’inscrit également au menu des microcontrôleurs Kinetis. Elle permet d’émuler une mémoire Eeprom (avec une rétention de plus de 10 millions de cycles) de manière transparente en combinant la mémoire FST et la Ram.
Autre savoir-faire propriétaire de Freescale implémenté dans ces circuits : des blocs analogiques et mixtes sophistiqués. Selon les modèles, on trouvera notamment des convertisseurs analogique-numérique 16 bits à approximations successives, des convertisseurs numérique-analogique 12 bits, des amplificateurs à gain programmable, des références de tension ou encore des blocs dédiés à la gestion d’interfaces tactiles. Cadencé jusqu’à 150 MHz, le cœur Cortex-M4 développe 1,25 DMips/MHz. Les Kinetis embarquent, selon les modèles, de 32 Ko à 1 Mo de mémoire flash TFS et jusqu’à 128 Ko de Sram. Côté prix, Freescale propose ses Kinetis les plus simples (32 Ko de mémoire flash, boîtier 32 broches) à 0,99 $ pièce par quantités de 10 000.