L’américain réorganise ses trois familles de circuits logiques programmables autour d’une architecture commune. Objectif principal : se rapprocher de la consommation des circuits spécifiques. La frugalité constitue la priorité principale de Xilinx pour ses prochains FPGA 28 nm. Répartis en trois familles (Artix, Kintex et Virtex), leur échantillonnage est prévu pour début 2011. Fleuron de cette nouvelle génération, les Virtex-7 culminent à plus de deux millions de portes logiques. Soit 2,5 fois plus que les précédents Virtex-6 en 40 nm ! Ils visent les applications les plus exigeantes en puissance de calcul. Ces dernières tireront partie d’une bande passante série pouvant atteindre 1,9 Tbit/s.
Contrairement à Altera, Xilinx ne mise pas encore sur les interfaces 28 Gbits/s. L’américain en reste aux plus modestes blocs d’émission-réception à 10 et 13,1 Gbits/s. « Les ports 28 Gbits/s ne sont réclamés par nos clients qu’à l’horizon 2012 : d’ici là, nous serons prêts à répondre à cette demande », estime Vin Ratford, vice-président de Xilinx chargé du marketing mondial. En milieu de gamme, les Kintex-7 offriront un niveau de performances équivalent aux actuels Virtex-6… mais pour un coût et une consommation réduits de moitié. Enfin, les modèles d’entrée de gamme rebaptisés Artix-7 (exit l’appellation Spartan) délivreront 30 % de performances en plus que les Spartan-6. Leur coût sera, lui, inférieur de 35 %, et leur consommation réduite de moitié.