RS Components met à disposition des concepteurs de produits et des acheteurs de composants, l’Obsolescence Manager, un outil en ligne gratuit permettant d’évaluer les risques d’obsolescence de tout composant de l’offre RS.
L’arrêt de production d’un composant, manifesté par la diffusion d’une annonce de fin de vie (EOL pour End of Life) par le fabricant, peut constituer un problème de premier ordre pour un concepteur de matériel électronique. Si ce composant fait partie de la nomenclature de l’appareil, il faut envisager de le stocker, voire d’embaucher des brokers pour en dépister puis en acquérir des stocks. Il peut même arriver qu’il faille chercher des équivalents aux composants devenus obsolètes, voire de changer la conception de l’appareil.
C’est pour éviter à ses clients de tels problèmes que RS Components a dévoilé hier un outil en ligne et gratuit d’aide à l’évaluation des risques d’obsolescence des composants : l’Obsolescence Manager. Dans la pratique, les composants de la nomenclature sont analysés par cet outil qui décerme à chacun d’eux l’un des statuts suivants : « actif » ou « non recommandé pour de nouvelles conceptions (NRFND) » ou « dernières possibilié d’achat (LTB) » ou « obsolète ».
Obsolescence Manager estime aussi la durée de vie des composants (Years to End of Life ou YTEOL) et indique des équivalents possibles. Cet outil repose sur une base de données de 400 000 références RS Components. Cette base de données est mise à jour tous les mois.
« L’obsolescence des produits présente un risque majeur pour les concepteurs d’applications nouvelles ou existantes. Ce risque doit être d’autant mieux géré que les fusions et acquisitions qui bouleversent actuellement les semi-conducteurs sont susceptibles d’entraîner des arrêts de commercialisation de produits », souligne Lindsey Ruth, le directeur général d’Electrocomponents.
« Obsolescence Manager, nouvel outil mis au point par RS, octroie davantage de pouvoir et de contrôle aux concepteurs et aux acheteurs en les aidant à réduire les risques liés au lancement de nouveaux systèmes électroniques sur le marché », conclut-il.