La start-up française Diabeloop a mis au point un système composé d’un capteur de glucose, d’une pompe à insuline et d’une application fonctionnant sur tablette.
Le diabétique de type 1 est obligé de suivre un régime contraignant, de contrôler régulièrement son taux de sucre dans le sang et de s’injecter, quand les marqueurs le reequièrent, une dose d’insuline. Faute d’un suivi efficace, il risque l’hypoglycémie (fatigue, malaise voire coma) ou l’hyperglycémie porteuse de conséquences néfastes à long terme (cécité, infections cutanées difficiles à soigner et problèmes rénaux).
Pour remédier à ces problèmes, la start-up française Diabeloop a mis au point un pancréas artificiel qui est un dispositif incluant un capteur de glucose, une pompe à insuline (disposés dans un boîtier placé sur le corps du diabétique) et une application fonctionnant sur tablette. Le capteur est une unité jetable qui doit être remplacé au bout de 7 jours. La canule de la pompe à insuline doit, elle, être remplacée tous les 3 jours.
Dans la pratique, les données en provenance du capteur, qui fonctionne en continu, sont envoyées via Bluetooth à la tablette. L’application Diabeloop évalue alors la dose d’insuline à injecter au patient. Outre, une automatisation de l’injection d’insuline, le dispositif Diabeloop a une autre vertu : il permet de recueillir des informations et de les transmettre directement au médecin en charge du patient, ce qui permet à ce dernier de suivre l’évolution de son malade. La commercialisation de ce système pourrait advenir à la mi-2018.