La spécification OpenVPX 1.0 vient d’être avalisée par le groupement industriel du même nom. Sa ratification par l’organisme de standardisation Vita est attendue d’ici à la fin de l’année.
Créé en janvier 2009 et fort d’une trentaine d’équipementiers de la Défense et de fournisseurs de systèmes en châssis, de sous-ensembles, de cartes ou de connecteurs, le groupement industriel OpenVPX vient de finaliser la version 1.0 de la spécification du même nom. Cette spécification vise à résoudre les problèmes d’interopérabilité qui existent dans l’écosystème VPX. Standardisée par l’organisme Vita (Vita-46) et considérée comme le successeur du vénérable VME, la technologie VPX souffre encore en effet de défauts de jeunesse, la norme intégrant de nombreux volets et options encore à l’état de projets et laissant de ce fait beaucoup de marge aux concepteurs.
La spécification OpenVPX 1.0 précise à la fois les assignations des broches des connecteurs et les architectures des modules, des fonds de paniers et des châssis, nécessaires à l’existence de systèmes et de sous-systèmes VPX interopérables. Elle a été présentée le 19 octobre dernier à l’organisme Vita pour une ratification officielle sous le label Vita-65 d’ici à la fin de l’année.
Parmi les membres du groupement industriel OpenVPX, on trouve General Dynamics, Northrop Grumman, Aitech, Bittware, Curtis-Wright Controls, Elma, Foxconn, GE Fanuc, Hybricon, Kontron, Mercury Computer Systems, Molex, Pentek, Pentair/Schroff et Tyco.