Des chercheurs de l’université de Berkeley et de l’école de médecine de l’université de Stanford ont mis au point un analyseur “portable sur soi” des composants de la sueur. Il repose sur cinq capteurs et sur un ensemble de traitement du signal et de transmission des données.
L’analyse de la sueur permet de dépister des maladies, une fatigue, une déshydratation, une fièvre… Partant de ce constat, des chercheurs de l’université de Berkeley et de l’école de médecine de l’université de Stanford ont mis au point un analyseur wearable (portable sur soi) des principaux composants de la sueur.
Ce bracelet mesure les pourcentages d’ions sodium, d’ions potassium, de glucose et de lactate (acide lactique).
Une augmentation du pourcentage de glucose ou de lactate crée une augmentation du courant généré par le capteur ; une augmentation du pourcentage d’ions potassium ou sodium crée une augmentation de la tension.
Il mesure également la température de la peau, car celle-ci influe sur la mesure des pourcentages précités.
Une augmentation de température augmente les valeurs de courant et de tension en sortie de capteur. Aussi, est-il important de prendre en compte ce paramètre.
Dans la pratique, le bracelet réalisé par les chercheurs de Berkeley et de Stanford comprend deux sous-ensembles : un sous-ensemble constitué par 5 capteurs (4 pour les pourcentages de composants chimiques et un pour la température) ; et un sous-ensemble servant pour le traitement des informations fournies par les capteurs ainsi que pour la transmission sans fil de des données de mesure à un enregistreur extérieur (smartphone, PC…).
Les capteurs (jetables) sont fixés par bande adhésives sur la peau du sujet.
Le sous-ensemble de traitement des données – transmission est, lui, porté par un circuit imprimé flexible (réutilisable).