La mesure de rayonnements ultraviolets figure dans de nombreuses applications, par exemple pour désinfecter et assainir l’air ou les surfaces, pour surveiller la qualité de l’eau ou encore pour détecter des décharges partielles dans des moteurs électriques. « Mais jusqu’à présent, les appareils grande public n’incluaient pas de capteurs d’ultraviolets, surtout dans la bande UV-C, car les détecteurs suffisamment précis s’avéraient trop coûteux » selon Markus Busz, responsable des détecteurs spectraux chez ams Osram. L’Autrichien estime avoir répondu à ce problème avec l’AS7331, un capteur UV-A/B/C (sur trois canaux distincts) proposé dans un boîtier à la fois robuste, miniature (3,65×2,6×1,09mm) et « abordable ».
L’AS7331 se distingue par une sensibilité suffisamment élevée pour détecter la biofluorescence, un délai de mesure minimal de 125µs jugé quatre fois plus rapide que la concurrence et une consommation limitée à 1,5mA sous 3,3V en mode actif et 970µA en mode veille. Les trois canaux de mesure UV-A (315-410nm), UV-B (280-315nm) et UV-C (240-280nm) disposent de filtres d’interférences. Les données sont compensées en température et délivrées sous forme numérique, jusqu’en résolution 24 bits.