« L’équipe de Jabil a réalisé un autre trimestre exceptionnel, mis en évidence par une excellente exécution opérationnelle et une solide croissance des revenus. Notre portefeuille diversifié nous a permis de naviguer avec succès dans un environnement macroéconomique très dynamique et de fournir des résultats financiers solides d’une année sur l’autre », déclarait fin mars le CEO de Jabil, Mark Mondello. Depuis le premier mai, comme annoncé, celui-ci a laissé son siège à Kenny Wilson qui hérite d’une société pesant 8,1 milliards de dollars… cela pour le seul deuxième trimestre de l’exercice 2023. Par ailleurs, la croissance annuelle du chiffre d’affaires des services de fabrication diversifiés (DMS) a atteint 8%, contre 7% pour son homologue des services de fabrication électronique (EMS). Enfin, le résultat d’exploitation de base (hors PCGR, principes comptables généralement reconnus) s’est établit à 391 millions de dollars.
Dans ces conditions, rien d’étonnant à ce que Kenny Wilson « reste confiant à la fois dans l’avancement de notre plan et dans l’élan en cours dans notre entreprise. Pour l’exercice, nous pensons maintenant que l’équipe générera une marge opérationnelle de base de 4,9% sur un chiffre d’affaires de 34,5 milliards de dollars » a-t-il estimé, tandis que le troisième trimestre de l’exercice 2023 devrait osciller entre 7,9Md$ et 8,5Md$. De quoi permettre à Jabil de probablement demeurer à la quatrième place mondiale parmi les sous-traitants, place qui lui a été attribuée par le spécialiste Manufacturing Market Insider (MMI) pour l’année 2022.