Ncab muscle son bénéfice net pour le premier trimestre de l’année

Le 12/05/2023 à 8:14 par Arnaud Pavlik

L’actualité de Ncab a été récemment marquée par les rachats successifs de db electronic et de Phase 3 Technologies, mais il convient de ne pas oublier la proclamation de ses résultats financiers pour le premier trimestre de 2023.

Le fournisseur de circuits imprimés a réalisé un chiffre d’affaires peu ou prou similaire à celui du premier trimestre de 2022 : 102M€, contre 102,6M€. Les mêmes conditions font apparaître une diminution des prises de commandes, soit 91,6M€ au lieu de 104,3M€ : le Suédois l’attribue à « des délais de retour à la normale plus courts et l’utilisation du carnet de commandes restant à partir de 2022 ». Le CEO de Ncab, Peter Kruk, a également commenté ces résultats : « les prises de commandes et les ventes ont été négativement impactées par la baisse des prix des PCB, en raison des faibles niveaux d’utilisation dans les usines asiatiques. Cela résulte principalement d’une activité commerciale plus faible en Chine en 2022 et au début de 2023. Cependant, nous avons observé des signes clairs d’activité accrue en Chine au cours du premier trimestre, c’est pourquoi nous pensons que les prix vont se stabiliser ».

A contrario, Ncab voit ses bénéfices avant intérêts, impôts, dépréciation et amortissement (Ebita) passer de 13M€ à 16,35M€, ce qui traduit une marge d’Ebita en augmentation, puisqu’elle passe de 12,8% à 16%. L’autre augmentation remarquable est à attribuer au bénéfice après impôts, qui atteint maintenant 11,1M€ contre 5,9M€ au 1er trimestre 2022. Ce même trimestre avait vu le chiffre d’affaires du segment « Europe » (France, Espagne, Allemagne, Italie, Pays-Bas, Macédoine du Nord, Pologne, Royaume-Uni) s’élever à 50,5M€ ; son homologue en 2023 approche désormais les 60M€. La société se veut optimiste pour cette année et progresse résolument vers ses cibles financières de 2026, qui tablent sur un chiffre d’affaires total de 710M€, au lieu de 398M€ l’an passé. Ncab n’oublie pas pour autant le marché des acquisitions, « encore plein d’opportunités. Nous avons un pipeline actif de cibles d’acquisition potentielles et participons à un certain nombre de discussions positives », a déclaré Peter Kruk.

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