A Beaupréau-en-Mauges (Maine-et-Loire), le sous-traitant électronique Lacroix a inauguré sa nouvelle usine, Symbiose, qui a été érigée à seulement quelques kilomètres de l’ancienne. Le nouvel ensemble, entièrement digitalisé et automatisé, se dédie à la production de « grands volumes de cartes électroniques ou à forte complexité » sur une surface de 19000m². Symbiose, « symbole du renouveau industriel au rayonnement régional », a nécessité un investissement conjoint de 25 millions d’euros entre Lacroix et Bpifrance, via le fonds SPI (sociétés de projets industriels). Dévolue aux marchés industriel, domotique, automobile, aéronautique et militaire, l’usine ambitionne un chiffre d’affaires de 100M€ d’ici 2027, et conserve les 460 emplois de l’ancien site.
Pour atteindre cet objectif, Lacroix s’appuie notamment sur des industriels nationaux comme le Lillois Exotec, « première licorne industrielle française qui conçoit des solutions robotiques ». Productivité en hausse, mais aussi réduction des facteurs de pénibilité et des risques d’accidents du travail, sont favorisés par ses robots Skypod. En outre, le sous-traitant souligne la nouvelle technologie du Lillois, dénommée Double Deep, qui « permet d’accroître la densité des racks de 20% par rapport à un système classique ». Lacroix parle également d’équipements internes qui optimisent des paramètres ambiants comme la luminosité, la qualité de l’air, le confort acoustique et la ventilation. Rappelons que la société familiale cotée a annoncé un chiffre d’affaires de 501M€ en 2021.
