Linxens, un acteur français de l’industrie électronique spécialisé dans la conception et la fabrication de micro-connecteurs, d’antennes RFID (radio-identification) et de biocapteurs, étend ses activités dans le domaine des objets connectés.
Le Francilien a pour cela racheté le bureau d’études de la start-up française Yesitis, partenaire de longue date et spécialisée dans la transformation digitale des entreprises. Conservant les 23 salariés du bureau d’études de Yesitis basé à Clermont-Ferrand, Linxens compte proposer à ses clients « une offre complète, de la conception du composant électronique à l’intégration de la technologie digitale ». La direction de ces nouvelles activités revient à Quentin Pretet, qui traitait jusqu’alors la stratégie et les achats du groupe, et qui est nommé pour l’occasion VP IoT activities. Il a estimé que « l’expertise de Yesitis sera cruciale pour accélérer le développement des activités IoT chez Linxens ». Ce rachat obéit à la stratégie de diversification sur les marchés de la santé connectée et de l’IoT (Internet des objets), initiée par Linxens. « Elle passe par le renforcement des équipes avec de nouvelles compétences et expertises. 300 collaborateurs devraient être recrutés cette année partout dans le monde, dont une cinquantaine en France », a indiqué la société, basée à Levallois-Perret et créée en 1988.
Linxens affirme avoir produit « à ce jour plus de 120 milliards de micro-connecteurs, et 6 milliards d’antennes RFID ». La société développe des solutions technologiques à l’attention des marchés des télécommunications, du transport, de l’hôtellerie, des loisirs, des services financiers, du gouvernement, du contrôle d’accès, de la santé et de l’IoT. Linxens dispose de huit sites de production et cinq centres de R&D, et emploie 3500 personnes dans le monde.