Le Toulousain Actia a délivré ses résultats financiers pour le deuxième trimestre. Celui-ci enregistre une croissance de son chiffre d’affaires, à 150,5 millions d’euros contre 138,2M€ lors du premier trimestre. En glissement annuel, la progression est de 12,2%. Exceptée l’activité de sous-traitance (MDS, Manufacturing Design & Services) qui marque le pas après plusieurs trimestres de « forte activité », tous les segments ont progressé.
L’activité du groupe toulousain est soutenue malgré des tensions encore présentes sur certains composants, qui ne permettent pas d’honorer l’ensemble des commandes passées par les clients : le retard de production s’élève à une dizaine de millions au 30 juin 2023. Dans ce contexte, le chiffre d’affaires consolidé du 1er semestre 2023 s’établit à 288,7M€, soit +16,2% en glissement annuel.
Au 2e trimestre, les ventes des filiales à l’étranger ressortent à 76,3M€ (+28,4%). À 74,2M€ (-0,7%), le chiffre d’affaires des activités françaises est stable et absorbe la baisse de l’activité de sous-traitance électronique, spécialement dans le domaine de la domotique après une croissance « record » en 2022. Progressant de 13,9%, les clients à l’international représentent 65,1% des ventes du 2e trimestre contre 63,8% en 2022.
Avec 127,6M€ au compteur, l’activité automobile génère 84,8% des ventes trimestrielles d’Actia, ce qui correspond à une croissance de 13,4% par rapport à 2022. Les difficultés d’approvisionnement de certaines familles de composants, en cours d’amélioration, freinent l’activité. L’activité de sous-traitance électronique, qui pèse 12,9% du chiffre d’affaires de l’activité, fléchit de 16% : « cela reflète les difficultés d’approvisionnement pour accompagner la reprise du secteur aéronautique, et le tassement du marché de la domotique après trois années de croissance très significative », affirme le Toulousain. Ses marchés OEM compensent « largement » cette tendance avec, en particulier, les cartes de communication pour les outils de diagnostic et les calculateurs dans le domaine des engins agricoles, des poids lourds et du ferroviaire. Enfin, les activités « autres », qui représentent désormais 4,5% des ventes de l’activité automobile, bénéficient de la montée en puissance des études vendues dans le cadre de la sous-traitance en R&D (+47,5%).