Le sous-traitant Scanfil a encore battu ses records financiers en 2023 : en croissance depuis 2012, il a réalisé 902 millions d’euros de chiffre d’affaires et un bénéfice d’exploitation qui s’est élevé à 61M€, sans compter une marge opérationnelle de 6,8% et un flux de trésorerie de 68,9M€. L’entreprise doit cette croissance à l’énergie et au développement durable.
Le Finlandais vise encore plus haut en 2024, en dépit d’une conjoncture toujours incertaine ou transitoire, écoulement des stocks oblige. Scanfil entend atteindre des ventes oscillant entre 820 et 900M€ et un bénéficie d’exploitation compris entre 57 et 65M€, cela sous l’égide de son programme Dream Factory favorisant l’efficacité, l’optimisation de la chaîne d’approvisionnement et le développement de l’offre.
Plus concrètement, la société, par la voix de son CEO Christophe Sut, compte s’appuyer sur sa « clientèle solide avec un fort potentiel de croissance, notamment dans les domaines de l’énergie, des technologies propres et des technologies médicales et des sciences de la vie […]. Au cours des trois dernières années, nous avons poussé vers une croissance organique. Nous cherchons désormais un équilibre entre croissance organique et croissance inorganique. Idéalement, des cibles d’acquisition potentielles compléteraient notre clientèle et notre réseau d’usines en Asie (en dehors de la Chine), en Amérique du Nord et en Europe centrale et orientale. Nous allons également stimuler notre croissance organique et l’accélérer en nous déplaçant vers trois segments d’activité : l’industrie, l’énergie et les technologies propres, plus les technologies médicales et les sciences de la vie ».
L’activité Industrial est née de la combinaison des anciens segments Advanced Consumer Applications, Automation & Safety et Communications. Désormais, chaque nouveau segment dispose d’équipes commerciales dédiées : « Les segmentations clarifient les rôles et améliorent encore la croissance des ventes pour tous les segments d’activité. Pour piloter les ventes spécifiques aux usines, nous avons toujours des commerciaux locaux », reprend le CEO, qui conclut : « Nous pouvons stimuler nos ventes plus efficacement en les réorganisant et en les encourageant par le biais de groupes de clients spécifiques. »
