Quelle est la meilleure option pour protéger ma carte électronique, vernis ou résine ?
Cette question revient fréquemment. En effet, pour protéger des circuits imprimés, quel est le mieux entre un vernis ou une résine ?
Cette question revient fréquemment. En effet, pour protéger des circuits imprimés, quel est le mieux entre un vernis ou une résine ? Comme dans toute bonne réponse technique, cela dépend… du degré de protection souhaité. Le premier élément à prendre en considération est la conception du niveau de protection environnant ou boîtier dans lequel est inclue la carte imprimée. Si l’ensemble est inséré dans un boîtier destiné à en être la protection principale, un vernis de tropicalisation est d’ordinaire utilisé et suffisant pour apporter une protection complémentaire. Si un boîtier n’est pas utilisable ou ne permet pas de protéger de façon globale l’ensemble électronique, une résine est alors mieux indiquée.
Cette première question en entraîne habituellement une seconde : « Qu’est-ce qu’un vernis et qu’est-ce qu’une résine ? ». L’un et l’autre sont généralement des polymères organiques qui, une fois durcis, forment une couche électriquement isolante présentant un certain degré de résistance chimique et thermique. Il y a une certaine similitude dans la chimie des polymères utilisés, acrylique, époxy, polyuréthane et silicone étant les plus fréquemment rencontrés.
Vernis de tropicalisation
En règle générale, les vernis sont de fines pellicules de 25 à 100 microns d’épaisseur ; ils augmentent, de fait, de façon très minime le poids de l’ensemble. Ils sont souvent transparents, autorisant une identification rapide des composants qu’ils recouvrent, et faciles à retravailler, pour remplacer au besoin des composants. Leur résistance chimique et thermique est généralement bonne pour de courtes expositions. Les vernis exercent relativement peu de contrainte sur les composants, avantage certain si ces derniers ont de fines broches ou tiges.
Résines
Les résines peuvent être appliquées dès 0,5 millimètre d’épaisseur mais sont généralement d’une épaisseur supérieure. Cette épaisseur plus élevée se traduit naturellement par une augmentation significative du poids et, souvent, un prix unitaire plus élevé que celui d’un vernis. Toutefois, cette épaisseur accrue signifie aussi que les circuits imprimés sont bien mieux protégés contre une agression chimique, en particulier dans les cas d’immersion prolongée. De même, une résine offre une protection supérieure contre les chocs physiques (selon la formulation), dans la mesure où l’épaisseur de la résine aide à dissiper l’énergie de l’impact sur l’ensemble de la carte au lieu de la focaliser. Une couche de résine de couleur opaque peut complètement cacher les circuits imprimés, ce qui assure une certaine sécurité de conception. De plus, selon la résine choisie, son retrait peut également se traduire par la destruction des circuits imprimés.
Et donc, comment savoir ce qui est mieux pour mon application ?
Une carte et un boîtier bien conçus feront de l’application du vernis ou de la résine un processus rapide et efficace, rentable à la fois en termes de temps et de matériau requis pour le traitement.
Enfin, juste pour compliquer le tout, Electrolube a récemment lancé une gamme de matériaux de revêtements basés sur une chimie 2K identique à celle des résines mais conçus pour être appliqués par machine à vernissage sélectif selon une épaisseur de 200-400 microns, combinant ainsi bon nombre des avantages et minimisant bon nombre des inconvénients des deux technologies.
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