Maxim a présenté la plate-forme de référence Capistrano (voir photo ci-dessus), dont la vocation est d’accélérer la conception des compteurs intelligents sécurisés. Une telle plate-forme est élaborée autour du système sur puce Zeus, à cœur ARM Cortex-M3, introduit l’an dernier. Celui-ci embarque quatre éléments fondamentaux : le processeur d’application, le microcontrôleur et le frontal/DSP dévolus au comptage, ainsi que le coprocesseur affecté au chiffrement des données. A cet égard, l’accent a été mis sur l’aspect sécuritaire avec le support de divers standards (AES, courbe elliptique), un code de démarrage sécurisé et la détection des attaques physiques.

Pour davantage de souplesse, Capistrano se connecte à des modems Prime, G3-PLC, GPRS ou autres présentés sous la forme de cartes filles. Selon Maxim, sur une plage dynamique de courant de 1 à 8000, la solution offre une précision de mesure inédite de 0,1 %.

De son côté, STMicroelectronics a dévoilé un système sur puce embarquant les briques fonctionnelles essentielles d’un compteur électrique communicant. A cet effet, ce SoC combine des fonctions de métrologie, un ARM 32 bits de type Cortex-M4F, un moteur DSP programmable et un modem bande étroite exploitant le principe des courants porteurs en ligne (CPL).

Il est à noter que ce composant a été en partie développé dans le cadre du projet industriel Sogrid, officiellement lancé en avril dernier à Toulouse. Un projet mené par ERDF et ST, au sein d’un consortium de dix partenaires, qui donnera naissance au réseau électrique français de demain.

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