La start-up fabless Scaleo chip, basée à Sophia-Antipolis, échantillonne ses premiers microcontrôleurs OLEA destinés essentiellement à la chaîne de traction automobile. Elle ne s’est pas contenté de combiner un ou deux cœurs ARM et des interfaces CAN pour s’attaquer à ce marché déjà bien servi par plusieurs géants des semi-conducteurs (Infineon Technologies, Freescale Semiconductor, etc.) et exploite plusieurs technologies originales pour se distinguer de la concurrence.
Les microcontrôleurs OLEA reposent sur trois types de cœurs différents. Connu pour sa frugalité, un Cortex-M0 cadencé jusqu’à 100 MHz orchestre les entrées-sorties et le fonctionnement en veille du circuit. Deux cœurs Cortex-R5F bien plus puissants (fréquence allant jusqu’à 300 MHz, unité de calcul en virgule flottante, 16+16 Ko de mémoire cache avec correction ECC) constituent, eux, le bloc dit SILant, chargé de la sécurité fonctionnelle du circuit et de simplifier la mise en conformité selon le standard ISO26262.
Une unité logique programmable permet à la fois de s’acquitter des fonctions de contrôle moteur génériques et d’ajouter des fonctions spécifiques sans avoir à mettre en œuvre un Asic externe.
Le contrôle moteur proprement dit relève, lui, du bloc AMEC ( Advanced Motor Events Control ). Ce bloc est chargé du traitement du signal temps réel et de la prise en compte des données émanant des différents capteurs externes. Il s’appuie non pas sur un cœur ARM classique, mais sur une unité logique programmable dite FLU ( Flexible Logic Unit ) développant pas moins de 12,8Gops.
A découvrir dans le numéro d’avril de notre magazine “ElectroniqueS”.