ARM lance le Cortex-M7, version haut de gamme qui emprunte plusieurs caractéristiques à ses grands cousins, les Cortex-A et Cortex-R, et fournit un niveau de performances inégalé. « L’objectif est de répondre aux besoins des développeurs qui ont besoin de puissance, mais qui ne désirent pas passer sur des plates-formes à base de processeurs embarqués et de systèmes d’exploitation sophistiqués de type Linux, que ce soit pour des raisons techniques ou de coût » explique Thomas Ensergueix, responsable marketing pour les Cortex-M chez ARM.
De puissance, le Cortex-M7 n’en manque pas puisqu’il ne délivre pas moins de 5CoreMark/MHz – soit légèrement plus que les récents cœurs RX de Renesas ou Warrior-M d’Imagination, tandis que le Cortex-M4 plafonnait autour de 3,5 CoreMark/MHz. Il s’appuie pour cela sur une architecture à pipeline à six niveaux de type superscalaire avec prédiction d’embranchement. La partie DSP fonctionne en virgule flottante et, nouveauté, en précision simple ou double. Autre innovation : l’utilisation d’un bus 64 bits AXI AMBA4 permettant de charger et stocker deux instructions en parallèle (et, éventuellement, de faciliter l’intégration d’un cœur Cortex-M7 dans une puce hétérogène embarquant également un Cortex-A, par exemple).
Développé depuis plus de trois ans, ce nouveau cœur l’a bien entendu été en collaboration avec des fabricants de semi-conducteurs, qui s’avèrent déjà prêts à lancer des produits ad hoc sur le marché. STMicroelectronics échantillonne ainsi les STM32 F7, une famille de microcontrôleurs 32 bits bâtis autour de ce cœur Cortex-M7.
A découvrir dans le numéro d’octobre de notre magazine “ElectroniqueS”.