Alors que la 5e édition de Global Industrie, qui s’est tenue du 7 au 10 mars dernier à Lyon, a fermé ses portes, l’heure est aux comptes… tandis que les regards se sont déjà tournés vers 2024.
Le salon a franchi « une nouvelle étape » en réunissant tous les réseaux industriels, soit 2 300 exposants, dont un tiers étaient nouveaux. L’évènement a permis de voir 1 500 machines en fonctionnement. 38 700 visiteurs ont répondu présents, dont 1 355 visiteurs internationaux issus de 66 pays. 4 217 étudiants, scolaires et professeurs se sont également déplacés. Entre l’espace GI Avenir, les visites organisées pour les jeunes et le concours des Golden Tech, Global Industrie affirme poursuivre la sensibilisation de la jeune génération « aux métiers de l’industrie, à leur compréhension et à leur attractivité ». Bien que, selon la direction du salon, « l’image de l’industrie s’améliore auprès des jeunes lycées et lycéennes puisque 72% d’entre eux ont une bonne image de ce secteur, il reste beaucoup à faire ». Et de rappeler que 180 000 emplois sont à pourvoir dans l’industrie cette année.
Les éditions parisiennes et lyonnaises partagent seulement 10% de visiteurs en commun. Le salon cru 2024 sera doté d’une offre exposante également différente, car seuls 65% des exposants sont communs aux deux éditions. Global Industrie Paris offre la possibilité de se connecter à d’autres bassins industriels comme ceux de l’Ile-de-France, de la Normandie, des Hauts-de-France mais aussi des pays frontaliers : Bénélux, Pays Scandinaves ou Allemagne. La direction du salon nous a confié quelques éléments pour la 6e édition de Global Industrie à Paris-Nord Villepinte. Cette édition 2024 se tiendra du lundi 25 au jeudi 28 mars, et se focalisera sur la technologie et le sport, en filigrane de l’année olympique. Il s’agira de présenter « les nombreuses passerelles existant entre ces deux secteurs à l’instar de l’impression 3D utilisée en handisport, ou via les technologies liées à l’aérodynamisme, à la soufflerie, à la vision, etc. Des pourparlers sont en cours avec l’Insep – l’Institut national du sport, de l’expertise et de la performance – pour traduire les besoins du monde du sport et les réponses que peuvent apporter les industriels ».