Le Japonais SoftBank a donc choisi les Etats-Unis pour introduire sa filiale anglaise Arm en bourse cette année, tablant avec raison que la récolte y serait meilleure. Au Royaume-Uni, la décision fait grincer des dents. Il ne faut toutefois pas prendre les arguments de souveraineté, promptement brandis par les responsables britanniques, pour argent comptant. Qu’il soit coté à Londres, à New York ou à Saint-Jean-Pied-de-Port, le premier fournisseur mondial de cœurs de microcontrôleurs et de processeurs n’en sera pas plus anglais, américain ou basque : tout dépendra des investisseurs qui se présenteront au guichet. Il s’agit surtout d’un camouflet pour la Bourse de Londres, durement touchée par le Brexit et qui est désormais dépassée par sa rivale parisienne en termes de capitalisation. Malgré leurs efforts de lobbying, les bonus des intermédiaires de la City seront un peu moins élevés cette année.
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