Ici et là, des initiatives très concrètes se mettent en place pour réduire le bilan carbone de l’industrie de la microélectronique. Des connecteurs en plastique recyclé, des circuits imprimés biodégradables, des sachets antistatiques en papier… Autant d’innovations qui restent souvent limitées dans leur impact, mais qui ont le mérite d’illustrer la décroissance de la consommation de ressources et d’énergie dans le quotidien des industriels.
D’autant plus que, de l’aveu même de leurs promoteurs, ces innovations ne s’accompagnent généralement d’aucun surcoût notable par rapport aux approches traditionnelles. Souvent, il suffisait juste d’y penser, et d’accepter de changer de modus operandi. Or l’électronique, comme toute industrie, est casanière : le poids des habitudes y pèse d’une force considérable. D’où l’intérêt de ces avancées pionnières, symboliques aujourd’hui mais peut-être omniprésentes demain, et à même d’ouvrir la porte à d’autres.