Plus que la simple notion de maison communicante introduite dans les années 1980 sous le vocable de domotique, le bâtiment intelligent prend aussi à son compte les aspects liés à l’amélioration de l’efficacité énergétique. Une telle gestion implique les équipements consommateurs, producteurs et de stockage de l’énergie.
La mise en application de ces principes suppose une infrastructure et des systèmes ad hoc visant, d’une part à automatiser le fonctionnement des appareils électroniques domestiques ou autres, d’autre part à soulager la facture énergétique. Ce dernier point revêt une importance capitale, si l’on considère que 42 % de l’énergie consommée dans notre pays est imputable au bâtiment. Enfin, ce dernier doit aussi se transformer afin de répondre aux préoccupations environnementales et aux évolutions sociétales.
A ce titre, les compteurs communicants, les réseaux de distribution d’électricité intelligents ou smart grids, les lampes à diodes électroluminescentes moins voraces en énergie que les ampoules à incandescence, les capteurs exploitant un principe de récupération d’une énergie ambiante pour la convertir en électricité utile… sont quelques acteurs qui, à des degrés divers, s’inscrivent dans une thématique d’amélioration des “performances” du bâtiment.
Philippe Corvisier