La semaine dernière a été marquée par la publication du bilan de l’activité du Gifas (Groupement de l’industrie française aéronautique, spatiale, de défense et de sécurité) pour l’année passée. « 2017 a été, une nouvelle fois, une année record pour la filière aéronautique et spatiale, avec une progression du chiffre d’affaires à 64 milliards d’euros (+6% à périmètre constant) avec une très forte composante exportation de 44 milliards d’euros (+6%) – un nouveau record – qui représente 85% du chiffre d’affaires consolidé. Le secteur civil représente 76% du chiffre d’affaires », a confié Eric Trappier, président du Gifas , lors de la présentation des résultats.
A noter également la sélection et le lancement du projet européen IoT4Industry dédié à l’industrie du futur. Des démonstrateurs grandeur nature intégrant l’IoT, le big data, l’intelligence artificielle et la cybersécurité dans les outils et moyens de production d’entreprises industrielles européennes souhaitant numériser leurs processus.à l’échelle européenne sont prévus dans le cadre de ce projet de R&D. Il est piloté par le pôle de compétitivité SCS (Solutions communicantes sécurisées) en cohérence avec les programmes « Industrie du Futur » et « French Fab ». Ce projet est financé par la Commission européenne à hauteur de près de 5 millions d’euros dans le cadre de l’appel Horizon 2020 Innosup 1.
L’usine du futur était également l’un des thèmes phares de Global Industrie, salon qui s’est tenu fin mars à Paris. Le sous-traitant Micronique, entre autres, affirme qu’il a déjà franchi le pas. Il y a exposé une ligne d’assemblage de cartes électroniques dotée de robots : cobot Yumi d’ABB et véhicules intelligents autonomes pour le transfert « inter-machines » des circuits imprimés et des cartes.
Les autres informations touchant les entreprises concernent une levée de fonds gigantesque dans le domaine de la reconnaissance faciale opérée le chinois SenseTime, lequel a réuni 600 M$ pour développer des solutions d’analyse visuelle ; des acquisitions en série pour Trescal dans plusieurs pays, un investissement de 10 millions d’euros pour Flex dans son usine hongroise, et l’implication de Mersen dans la start-up Caly Technologies qui opère dans les semi-conducteurs SiC.