La semaine dernière a été marquée par une rétrospective des plusieurs évènements survenus pendant la période des congès de fin d’année. Ont été annoncés, fin décembre, la mise en liquidation judiciaire de l’usine LFoundry, à Rousset (cependant, les salariés espèrent toujours la reprise du site par un acheteur providentiel), la vente par Panasonic de 3 de ses usines de semi-conducteurs à l’israélien Tower Semiconductor et le bilan décevant du dossier médical personnel (DMP) qui aura couté, en 10 ans, la bagatelle de 500 millions d’euros pour seulement 418011 DMP créés (alors que 5 millions étaient prévus initialement).
Les premiers jours du mois de janvier ont également été riches en actualités avec la création par le groupe Safran d’une filiale pour ses activités dédiées à l’avion plus électrique qui fait de lui l’un des leaders mondiaux dans ce domaine et la fin heureuse du redressement judiciaire du sous-traitant Pige Electronique. Autre bonne nouvelle : du fait de la sensibilisation des pouvoirs publics à la situation d’Alcatel-Lucent, ce dernier bénéficie de nouveaux partenariats et de nouvelles perspectives de revenus avec les opérateurs nationaux. Ces derniers participent ainsi au redressement de l’équipementier qui, en contrepartie, a été invité par Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif, à réviser à la baisse son plan de réduction d’emplois et à maintenir une activité industrielle sur les sites qu’il envisageait de fermer.
On notera enfin un retour à de meilleures perspectives pour l’industrie des semi-conducteurs, le bilan quasi-définitif de l’année 2013 (sur les onze premiers mois de l’année) affichant une progression en dollars de 4,5% au niveau mondial et de 4,9% en Europe (mais seulement de 1,6% en euros).