La première semaine de cette nouvelle année 2016 a été marquée par la publication d’une étude de AT Kaerney qui évalue le potentiel de l’Internet des objets à 940 milliards d’euros pour l’Europe d’ici à 2025. L’Europe dispose des potentiels technologiques, industriels et réglementaires pour prendre la pole position dans cette nouvelle révolution numérique, mais cela nécessite des choix stratégiques immédiats, souligne l’étude.
Dès le début de la semaine dernière, a ressurgi l’imminence d’une vente de Bouygues Telecom à Orange. Les négociations en vue du rachat de Bouygues Telecom par Orange seraient très avancées et pourraient se terminer par une transaction d’un montant évalué à 10 milliards d’euros dont environ 2 milliards d’euros en cash et 8 milliards payés en actions Orange, selon le “Journal du Dimanche”.
Autres informations essentielles à retenir : le passage officiel d’Alcatel-Lucent sous le pavillon de Nokia ainsi que le placement sous régime de sauvegarde par le tribunal de commerce de Lille et la recherche d’un repreneur pour DelfMEMS.
En ce début d’année, il est en outre habituel de faire un point de conjoncture sur l’année écoulée pour le marché des semi-conducteurs. Autant dire que l’incertitude continue à régner quant à une éventuelle croissance de ce marché en 2015 qui sera, si elle se confirme, de toute façon très modeste. Le WSTS, l’organisme mondial en charge des statistiques pour ce secteur, continue à y croire, tandis que le cabinet d’études Gartner table sur un déclin. Nous serons fixés début février, lorsque le WSTS publiera les résultats du mois de décembre.
Notons enfin que la semaine passée a vu plusieurs dossiers d’acquisitions chamboulés quant à l’identité des repreneurs ! Depuis l’annonce du rachat de l’américain Anadigics par GaAs Labs, et ce à hauteur de 0,35$ par action, la dernière offre concurrente non sollicitée place la barre à 0,68$ par action. Quant à Fairchild, il a reçu une offre de rachat supérieure à celle déjà proposée par ON Semiconductor de la part d’une société chinoise, filiale du conglomérat China Resources Holdings, qui offrirait également de régler les 72M$ d’indemnité de rupture à ON Semiconductor.