La semaine dernière a été marquée par la levée des restrictions par la Chine pour les investissements étrangers dans l’automobile et l’aéronautique. Actuellement, les groupes étrangers qui investissent dans l’automobile en Chine ne peuvent pas posséder plus de 50% de leur filiale. Ce plafond sera supprimé dès cette année pour la production de véhicules électriques et hybrides. Même tolérance pour l’aéronautique et la construction navale. Un signal fort, dans le contexte de guerre commerciale avec les américains.
Le département américain du Commerce a notamment interdit aux sociétés américaines de vendre des composants à l’équipementier télécoms chinois ZTE pour une durée de sept ans pour avoir enfreint les termes des sanctions économiques imposées à l’Iran. A Pékin, le ministère chinois du Commerce a indiqué qu’il suivrait de près les développements de l’affaire et qu’il se tiendrait prêt à réagir pour protéger les intérêts des entreprises chinoises. De son côté, la Chine pourrait entraver l’acquisition de NXP par Qualcomm, a annoncé le ministère chinois du Commerce.
Nous avons également appris que Nokia avait décidé de jeter l’éponge dans le domaine de la santé connectée. Le finlandais s’apprête en effet à se séparer de Withings, jeune société française installée à Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine), spécialisée dans la santée connectée. Selon plusieurs sources concordantes, des entreprises françaises, européennes ainsi que Google et Samsung seraient candidats pour la reprise de Withings. Le repreneur devrait néanmoins débourser une somme bien inférieure aux 170 millions d’euros versés par Nokia en 2016.
Enfin, soulignons que les tensions sur les délais d’approvisionnement touchent maintenant les composants passifs. Elles perturbent la production de grands sous-traitants de Taïwan, avec des répercussions jusque dans les livraisons de certains de clients importants, et d’éventuelles hausses de prix sur le marché final, rapporte le quotidien en ligne taïwanais Digitimes.