La semaine dernière a été marquée par la publication des statistiques de l’association de la distribution européenne, Idea, selon lesquelles le marché européen de la distribution de composants électroniques a progressé de 4,6% par rapport au 3ème trimestre 2012 mais a reculé de 2,8% par rapport au 2ème trimestre 2013. Avec une bonne nouvelle pour le marché français puisque ce dernier a affiché la plus forte croissance sur un an au 3ème trimestre 2013 (+13%). Une autre étude de GfK Temax, cette fois dans le domaine des biens de consommation, montre par contre un niveau d’activité décevant au troisième trimestre 2013 en France. Le chiffre d’affaires généré sur cette période a été, en effet, en retrait de 5,1% par rapport au même trimestre en 2012, mais avec des résultats contrastés selon les produits : satisfaction pour les télécoms et les le petit électroménager, mais nette chute pour la micro-informatique et les téléviseurs.
La France n’est pas la seule à souffrir dans ce domaine car selon un récent rapport d’IHS, le marché des téléviseurs ne devrait pas dépasser les 226,7 millions d’unités en 2013, soit une baisse de 5% par rapport à 2012. C’est la 2è année consécutive de baisse puisque l’an dernier, ce marché avait déjà chuté de 7%, à 238,2 millions d’unités. Cependant, il faut noter la pénétration ffulgurante de la technologie LED dans les systèmes de rétroéclairage des écrans de téléviseurs LCD, car son taux de pénétration n’était que de 3% en 2009. Il a grimpé ensuite très rapidement (24% en 2010, 38% en 2011 et 71% en 2012) et devrait atteindre les 100% à partir de 2016, selonIHS.
Du côté des résultats de sociétés, il faut noter des tendances à l’amélioration, même si le chemin à parcourir est encore long. Par exemple, le fabricant allemand de semi-conducteurs Infineon Technologies a enregistré une légère baisse de ses ventes lors de son année fiscale 2013 qui vient de s’achever, mais ses perspectives sont plutôt favorables pour 2014 puisqu’il s’attend à un chiffre d’affaires en hausse de 7 à 11 %. Notons également que le sous-traitant Pige Electronique pourrait sortir du redressement judiciaire plus vite que prévu car ses bons résultats lui ont permis de constituer la trésorerie nécessaire pour commencer à rembourser ses dettes.