De nombreuses sociétés, et pas seulement les acteurs de l’industrie automobile, travaillent d’arrache-pied avec l’objectif de rendre autonomes nos voitures. Au-delà de la manne financière que cela peut potentiellement représenter à terme, l’idée est ici de rendre les véhicules plus sûrs et d’essayer d’atteindre le « zéro accident » en palliant les défaillances de nous autres conducteurs, mais néanmoins humains. Une intention fort louable à l’heure où la sécurité routière annonce une recrudescence du nombre de tués sur les routes en France en 2015.
Cela se fera par étape avant de voir fleurir dans nos rues et sur nos routes des voitures dont le siège « conducteur » sera occupé par une personne en train de lire un bon bouquin, de regarder la télé ou de piquer un petit roupillon.
Une première grande étape sera la commercialisation de véhicules dotés d’autonomie sur autoroute. D’ailleurs, les progrès vont bon train sur ce sujet puisque Valeo, par exemple, a évoqué 2017 pour la commercialisation d’un dispositif permettant l’intégration de cette fonction sur presque n’importe quel véhicule du marché (voir notre article à ce sujet dans cette newsletter).
Mais au-delà de l’acceptation par le grand public de l’idée de pouvoir conduire sans les mains en toute sécurité (nous ne sommes a priori pas conditionnés pour accepter facilement ce concept…), reste à savoir, d’une part, si la loi autorisera l’homologation d’un tel dispositif, et, d’autre part, quelles seront les conséquences sur les contrats d’assurance automobile. Et là, c’est une autre histoire.