Tout le monde est bien conscient que la montée en puissance de l’Internet des objets, avec sa myriade d’entités connectées en réseau, va ouvrir de nombreuses brêches de sécurité, que les âmes mal intentionnées ne vont pas se priver d’exploiter. Beaucoup de spécialistes, confrontés au défi majeur que représente la sécurisation des plates-formes IoT, s’interrogent sur les méthodes à employer pour y parvenir. A cet égard, la blockchain apparaît de plus en plus comme une approche intéressante.
Bien connue pour son son rôle de sécurisation des transactions réalisées en monnaie virtuelle bitcoin, la “chaîne de blocs” s’appuie sur une technologie de stockage et de transmission d’informations, transparente et sécurisée, fonctionnant de façon décentralisée. Contenant l’historique de tous les échanges effectués entre ses différents utilisateurs, la base de données distribuée de la blockchain gère une liste d’entregistrements protégés contre la falsification ou la modification. “A l’instar d’un très grand cahier, que tout le monde peut lire librement et gratuitement, sur lequel tout le monde peut écrire, mais qui est impossible à effacer et indestrutible“, pour reprendre l’analogie formulée par l’informaticien et mathématicien Jean-Paul Delahaye.
La blockchain est une option d’autant plus crédible que des grands noms comme Bosch, Cisco, Gemalto, Foxconn et Bank of New York Mellon, auxquels s’ajoutent quelques startups (BitSE, Chronicled ConsenSys) évoluant dans la sphère IoT, ont décidé de former un consortium afin de combiner leurs forces pour déveloper un protocole blockchain partagé dévolu aux applications de l’IoT. Une affaire à suivre !