Bérézina

Le 28/03/2022 à 9:17 par Frédéric Rémond

La guerre en Ukraine pousse Renault à stopper ses activités en Russie, ce qui prive la firme au losange d’un demi-million de ventes annuelles et de trois de ses plus grosses usines. Il n’est pas question, pour l’heure, d’un départ complet : les sanctions internationales sont amenées à évoluer en fonction du conflit. Un retour n’est pas exclus – mais une nationalisation non plus.

Difficile de reprocher à tel ou tel industriel français de faire affaire avec un régime certes autocratique et menaçant, mais aussi reçu en grandes pompes à Versailles par des pouvoirs publics qui envoyaient encore du matériel militaire à Moscou à la veille de l’attaque de l’Ukraine. Les aléas géopolitiques ne sont d’ailleurs pas une nouveauté pour Renault. Avec Peugeot, le fabricant a détenu près de la moitié du marché automobile en Iran, avant que des sanctions économiques soient imposées par l’administration Trump lors de sa volte-face sur le nucléaire iranien en 2018.

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