Après avoir cumulé 800 millions de dollars de pertes l’an passé, le retrait du soutien de Renault constitue pour Better Place une réelle difficulté pour développer ses ventes.

Selon la publication danoise “Energi Watch”, relayée par le site de l’Avem (Association pour l’avenir du véhicule électrique méditerranéen) et par plusieurs quotidiens français, Renault abandonnerait le développement de voitures électriques à batteries interchangeables proposée par la société israélienne Better Place en raison du manque d’intérêt suscité par cette solution en Israël.

Selon l’Avem, le constructeur automobile français se concentrera vers le développement de modèles électriques mais uniquement équipés de batteries fixes. Renault continuera toutefois à proposer sa Fluence ZE équipés de batteries amovibles uniquement en Israël et au Danemark.

“Quand vous observez les tendances globales, nous devons conclure que les batteries interchangeables ne sont plus la principale orientation pour les véhicules électriques. La tendance et la demande vont vers des batteries standards intégrées à plat sous le châssis”, a expliqué Carlos Ghosn, PDG de Renault.

Après avoir cumulé 800 millions de dollars de pertes l’an passé, Better Place a remercié son ex-Pdg, Shai Agassi, en début d’année. Ce dernier était parvenu à convaincre Renault en 2008 de se lancer dans l’aventure en développant un véhicule spécifique. Aussi, le retrait du soutien de Renault constitue une réelle difficulté pour développer ses ventes.

Lancé l’an passé en Israël, l’offre Better Place n’est jamais parvenue à atteindre ses objectifs de ventes.

Pour autant, Better Place n’abandonne pas son système et reste impliqué dans différents projets de R&D et notamment en Chine où un démonstrateur est en préparation avec la ville de Guangzhou.

Selon le journal israélien Globes – cité par le site Triplepundit – la survie de Better Place n’est pour l’instant assurée que jusqu’en août 2013.