Parmi les repreneurs potentiels de l’activité semi-conducteurs de Toshiba figurent les grands noms du stockage de données et plusieurs groupes financiers.
Les actionnaires de Toshiba viennent d’accepter la vente de l’activité semi-conducteurs du japonais, en proie à de graves difficultés financières. D’après Nikkei, une dizaine d’offres auraient été formulées pour racheter cette activité, qui comprend notamment le deuxième portefeuille de mémoires flash Nand derrière celui de Samsung. Parmi ces candidats figureraient l’américain Broadcom, associé pour l’occasion au groupe financier Silver Lake Partners, le fabricant sud-coréen de mémoires SK Hynix ou encore le fournisseur américain de disques durs Western Digital.
Les noms du fabricant de matériels électroniques taiwanais Hon Hai Precision (Foxconn), du fournisseur de mémoires Micron Technology et du groupe financier Bain Capital circulent également. Il n’est par ailleurs pas exclu qu’un conglomérat financier nippon, sous l’égide de la Banque de développement du Japon, ne monte une structure permettant de maintenir les composants Toshiba sous contrôle japonais. En revanche, Tsinhua Unigroup, fer de lance de l’offensive chinoise pour se constituer une filière semi-conducteurs de pointe, aurait démenti tout intérêt pour ce rachat.