Le concept de voiture volante électrique a été présenté en première mondiale à Genève le 7 mars dernier. Si ce projet futuriste se concrétise, il contribuera à désencombrer les routes et à réduire les émissions
À l’occasion du 87e Salon international de l’automobile de Genève, Italdesign et Airbus ont présenté en première mondiale Pop.Up, un véhicule concept modulaire et autopiloté, entièrement électrique à zéro émission, conçu pour réduire l’encombrement dans les mégapoles très fréquentées. La résolution des problèmes d’encombrement dans les grandes villes est en effet devenue l’une des questions les plus urgentes.
La Pop.Up est conçue à partir d’une capsule qui peut contenir deux passagers. « Ce cocon monocoque en fibre de carbone mesure 2,6 mètres de long, 1,4 mètre de haut et 1,5 mètre de large », détaille Airbus. Cette capsule est liée à un premier module terrestre avec des roues et à un second module aérien propulsé par huit rotors contrarotatifs. L’engin se transforme donc soit en voiture de ville électrique classique, soit en une sorte de drone. « Le véhicule Pop.Up combine la flexibilité d’un petit véhicule terrestre à deux places à la liberté et la vitesse d’un appareil à décollage et atterrissage verticaux (ADAV), unissant ainsi les domaines de l’automobile et de l’aéronautique », précise Airbus.
Pour circuler, le passager entre sa destination dans un système de plateforme intelligente qui lui propose différents trajets possibles, afin de se déplacer au plus vite d’un point A à un point B. « Le système suggère automatiquement la meilleure solution de transport – en fonction des connaissances de l’utilisateur, des horaires, de l’encombrement du trafic, des coûts, des demandes de covoiturage, etc. – reliant le module aérien ou terrestre, ou d’autres moyens de transport, à la capsule du passager selon ses préférences et ses besoins», explique Airbus.
Cet véhicule terrestre et aérien est autopiloté. Il ne sera donc pas nécessaire de passer son brevet de pilote pour l’emmener dans les airs. Airbus, qui investit chaque année 3 milliards d’euros par an en R&D, estime que cette voiture volante pourrait être commercialisée d’ici 7 à 10 ans.