Parallèlement au plan de Serge dassault, un fonds américain serait prêt à investir 350 millions d’euros dans Altis à condition qu’un fonds public investisse à un niveau équivalent.
Nouveau rebondissement dans l’affaire Altis Semiconductor à Corbeil-Essonnes. Alors que le 30 janvier, Serge Dassault annonçait qu’il était prêt à débourser 40 millions d’euros dans le cadre d’un montage financier d’un montant total de 100 millions d’euros (voir notre édition d’hier), l’Union départementale CGT a évoqué, lors d’une conférence de presse, un autre repreneur possible. Selon l’UD CGT, un fonds américain serait en effet prêt à investir 350 millions d’euros dans Altis. Selon l’AFP, “l’union départementale CGT de l’Essonne a rencontré ce fonds à deux reprises, en septembre et en décembre. Ce projet est intéressant car il s’agit d’un vrai projet industriel”, a souligné Marc Roumejon, secrétaire général de l’UD CGT de l’Essonne, sans dévoiler le nom du fonds.
La condition posée par cet investisseur américain serait, selon la CGT, “qu’il y ait un fonds public de même niveau”, a encore précisé Marc Roumejon. Seul le FSI (Fonds stratégique d’investissement) nous semble en mesure d’apporter un tel financement. Cependant, nous n’avons pas pu savoir, à ce stade, s’il étudiait le dossier.
Selon la CGT, le plan de reprise du fonds financier américain ne prévoit aucun licenciement alors que le plan de Serge Dassault prévoit un plan social de 400 suppressions d’emplois.