Très gros contrats en vue pour Arelis

Le 10/06/2013 à 19:01 par Didier Girault

A peine a-t-elle repris Thomson Broadcast que cette ETI exemplaire négocie des contrats très importants dans le domaine de la diffusion radio et TV. Elle prévoit aussi de nouvelles acquisitions en France, dans le domaine de l’aéronautique et du spatial.

Arelis est une entreprise qui va de l’avant. Elle a ainsi repris le site Thomson Broadcast de Conflans-Sainte-Honorine (78) en décembre 2012.
Aujourd’hui forte de 280 personnes, cette ETI (Entreprise de taille intermédiaire) négocie actuellement de très gros contrats à l’international dans le domaine de la diffusion radio et TV.
Si tout se concrétise, c’est l’équivalent de 4 ans de chiffre d’affaires qui sera engrangé.

Le groupe Arelis adresse trois domaines: le traitement du signal, les radiofréquences et hyperfréquences, et la conversion d’énergie.
Ses clients appartiennent à l’aéronautique et défense (30% du chiffre d’affaires), aux télécoms et à la diffusion radio et TV (40%), au transport incluant notamment l’automobile et le ferroviaire (15%), et à l’industrie et énergie (15%).
Son chiffre d’affaires a augmenté de 30% en 2012 et pourrait progresser de 50% cette année, à quelque 50 millions d’euros.

Vers de nouvelles acquisitions

Et le groupe envisage «de nouvelles acquisitions en France dans le secteur de l’aéronautique et du spatial», selon François Parickmiler, directeur général d’Arelis.
Ces acquisitions potentielles concernent notamment la région toulousaine. Une région où Arelis a aussi prévu la création d’une dizaine d’emplois entre 2012 et 2014, sur son site de Colomiers (31) dédié parmi d’autres à la télémesure et à la transmission des données.

En Haute-Normandie, le centre Arelis de Saint-Aubin-lès-Elbeuf (76) étudie des sous-ensembles électroniques d’interconnexion destinés à fonctionner à haute température, dans le cadre du projet régional Siemstack (Solution d’interposeur électrique pour module à “stacker” c’est-à-dire à empiler).
Ces sous-ensembles devraient équiper les avions de demain. Ces recherches devraient occasionner l’embauche d’une dizaine de personnes.

En Lorraine, à Marville (55), Arelis met au point, en partenariat avec Thales, des modules microélectroniques en nitrure de gallium (GaN) destinés aux radars de demain.
L’utilisation du GaN permet d’augmenter la puissance et le rendement des radars à antenne active et des systèmes de guerre électronique.

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