Le japonais cherche à céder tout ou partie de son activité en mémoires flash Nand et BiCS, qui représente près de 7 milliards de ventes annuelles.
Toshiba vient de confirmer son intention de se séparer de son activité Mémoires, incluant les mémoires flash et les SSD, à la fin du mois de mars 2017. Pour l’heure, le japonais n’a pas encore réellement tranché entre une externalisation en bonne et due forme et une revente totale ou partielle, et le périmètre exact des actifs concernés reste à préciser.
L’objectif est à la fois de dégager des ressources financières, à l’heure où Toshiba traverse une période difficile (notamment ses activités dans le nucléaire), et de permettre à cette filiale Mémoires de disposer d’une plus grande liberté de manoeuvre sur un marché des semi-conducteurs ne répondant pas forcément aux mêmes impératifs financiers et décisionnels que le reste de la société.
Lors de l’année fiscale 2015, cette filiale a réalisé un chiffre d’affaires de 6,9 milliards d’euros environ. Elle comprend la conception, la fabrication et la vente de circuits, principalement des mémoires flash Nand planaires ainsi que des modèles flash dits BiCS à empilement vertical pour lesquels une nouvelle usine doit être construite sur le site de Yokkaichi à partir de février 2017.