Selon le Nikkei, Toshiba n’aurait reçu que cinq offres alors qu’il en attendait une dizaine.
Toshiba privilégierait des fonds d’investissement pour prendre une participation dans sa filiale dédié aux mémoires flash, laquelle attire aussi bien ses concurrents comme SK Hynix et Micron Technology que des acteurs financiers comme Bain Capital, selon des sources proches du dossier.
Toshiba doit lever des fonds d’ici fin mars pour compenser une énorme dépréciation sur une acquisition réalisée en 2015 aux Etats-Unis par sa filiale nucléaire Westinghouse, selon cette source. Ce projet aurait le mérite de barrer la route à ses concurrents qui souhaitent entrer dans le capital de cette filiale, deuxième producteur mondial sur le marché des mémoires flash Nand, derrière le sud-coréen Samsung Electronics.
Une autre source estime cependant que Toshiba pourrait par la suite solliciter des fabricants de semi-conducteurs, une fois la crise passée.
Toshiba veut céder moins de 20% de sa filiale spécialisée dans les mémoires et espère en tirer plus de 200 milliards de yens (1,6 milliard d’euros). Le sud-coréen Hynix, n°2 du secteur, a annoncé avoir présenté une offre sans donner de détail.
Selon le Nikkei, Toshiba n’aurait reçu que cinq offres alors qu’il en attendait une dizaine. Outre celles de SK Hynix, Micron Technology et Bain Capital, les autre propositions émanent de Western Digita et du géant taiwanai de la sous-traitance électronique Foxconn.