A Fameck, où Tonna Electronique avait installé son unité de recherche en 2013, dix-huit emplois sont menacés.
Le 9 janvier dernier, l’ensemble des sociétés composant La Financière pontoise – Pont-sur-Seine Industries (PSI), Elap à Pont-sur-Seine, Antennes FT et Tonna Électronique à Reims – sont passées devant le tribunal de commerce de Troyes. C’est le 25 janvier prochain qu’elles seront fixées sur leur sort. Elles fabriquent notamment des systèmes de réception TV et des antennes.
Une centaine de salariés sont concernés au total. A Fameck, où Tonna Electronique avait installé son unité de recherche en 2013, dix-huit emplois sont menacés, selon la presse locale. La plupart des employés sont des techniciens ou des ingénieurs.
Depuis dix ans, les comptes de Tonna Electronique sont dans le rouge. Déjà placée en redressement judiciaire en janvier 2008, elle n’est jamais parvenue à satisfaire ses échéances. En décembre, les salariés n’ont perçu que 30% de leur salaire. Au même moment, la situation s’est encore dégradée après que les autres sociétés du groupe ont été déclarées en cessation de paiement.