Si elles devaient être réunies, l’optronique de Safran et celle de Thales dépasseraient le milliard d’euros de revenus, ce qui ferait de l’ensemble un leader mondial.

Un an après avoir examiné leur rapprochement, sans succès, Safran et Thales tentent à nouveau de réunir leurs actifs militaires sous l’impulsion de l’Etat, affirme le journal Les Echos.

“Les discussions ont repris sur un mode constructif“, selon le quotidien économique, citant une source au sein des pouvoirs publics, et ajoute que des équipes travaillent sur le sujet au sein des deux entreprises.

“En ces temps de restrictions budgétaires, il n’est plus possible pour l’Etat de financer des bureaux d’études concurrents“, poursuit le quotidien. Le ministère de la Défense dépense un demi-milliard d’euros par an dans deux activités de Thales et de Safran qui se recouvrent, l’optronique et la navigation inertielle.

“Au-delà des questions de finances publiques, un rapprochement fait sens d’un point de vue stratégique. Combinées sous une forme ou une autre, l’optronique de Safran et celle de Thales dépasseraient le milliard d’euros de revenus, ce qui ferait de l’ensemble un leader mondial“, précise Les Echos.

Les deux protagonistes n’ont pas commenté ces affirmations.