La direction du groupe a expliqué devoir faire face à une réduction de la charge causée par ”une conjonction d’évènements exceptionnels, qui n’a été anticipée ni par le marché, ni par STMicroelectronics, ni par ses clients”.

A la demande des élus du Comité central d’entreprise de STMicroelectronics et ST-Ericsson, une réunion extraordinaire a eu lieu le 22 septembre dernier pour obtenir “des éclaircissements sur le plan de charges des usines et les mesures envisagées” par la direction.

Celle-ci a expliqué devoir faire face à une réduction de la charge causée par “une conjonction d’évènements exceptionnels, qui n’a été anticipée ni par le marché, ni par STMicroelectronics, ni par ses clients“.

Aussi, la direction a-t-elle envisagé des mesures de chômage partiel, dont “probablement une semaine à Crolles, une à deux semaines au Rousset en fin d’année, et au maximum trois semaines à Tours“. L’activité de test de Grenoble pourrait aussi être concernée (à l’issue de discussions locales qui sont en cours).

Cependant, au vu de la visibilité actuelle, la direction a déclaré ne pas pouvoir confirmer ces mesures, ni à l’inverse que ces mesures pourraient s’aggraver.

Selon le syndicat UNSA de STMicroelectronics, des “prises de congés forcés sur les différents sites de fabrication de STMicroelectronics” et des “premières mises en chômage partiel à Crolles” ont déjà eu lieu cet été.