Le distributeur français de composants électroniques Steliau Technology renforce son activité européenne avec l’acquisition de Special-Ind, notamment spécialisé dans les faisceaux de câblage, l’électromécanique, les systèmes embarqués et la conversion d’énergie. Le chiffre d’affaires du groupe Steliau devrait désormais avoisiner les 85 millions d’euros sur l’exercice en cours.
Poursuivant son développement européen, le distributeur de composants électroniques et de sous-ensembles Steliau Technology a acquis le Milanais Special-Ind et ses 60 employés présents également en Espagne, en Allemagne et en France. Crée en 1955, l’Italien est dédié à la connectique (intégrant l’activité de faisceaux de câblage pour véhicules électriques et hybrides), à l’électromécanique, aux systèmes embarqués et à la conversion d’énergie. La société y ajoute des produits sur-mesure pour le domaine des radiofréquences et micro-ondes.
Ce rachat double les effectifs du groupe Steliau (comprenant déjà Astone Technology et Silfox), avec dorénavant un chiffre d’affaires proche de la barre des 85 millions d’euros pour l’exercice en cours. La société est définie ainsi par son président, Stephane Jouannaud : « l’ADN de Steliau est de mettre à disposition des ressources d’ingénierie et une expertise design au service de ses clients, ce qui en fait aujourd’hui davantage un partenaire qu’un simple distributeur ». Et de compléter : « l’acquisition de Special-Ind. nous permet d’accéder à de nouveaux marchés verticaux et internationaux, dont la croissance actuelle est forte (…). »
En effet, si Special-Ind est également multi-secteur (transports, industrie, biens de consommation…), les gammes de produits des deux sociétés offrent des synergies propres à développer ou compléter les offres locales ; sont principalement concernées les activités de la connectivité, de l’affichage et des solutions tactiles, des systèmes embarqués, de la conversion d’énergie et de puissance, de la connectique et des câbles.
Né en 2018, Steliau a généré un chiffre d’affaires de 39 millions d’euros en 2019 avec ses deux sites franciliens de Fresnes et Montrouge.