Le scénario du démantelement prévoirait la reprise par Ericsson d’un site suédois, tandis que STMicroelectronics intégrerait un site basé à Grenoble.
STMicroelectronics et Ericsson n’ont pas encore trouvé d’acquéreur pour leur co-entreprise ST-Ericsson, spécialisée dans les puces pour la téléphonie mobile, dont ils souhaitent se désengager. Aussi, ils envisageraient désormais son démantèlement, selon l’agence Bloomberg qui cite plusieurs sources proches du dossier.
STMicroelectronics avait annoncé en décembre son intention de se désengager de ST-Ericsson d’ici au troisième trimestre 2013. De son côté, Ericsson avait exclu de racheter ces parts et avait dit considérer toutes les options possibles.
Par ailleurs, les potentiels acquéreurs approchés par les deux groupes, parmi lesquels figureraient Samsung Electronics, Apple et Sony Mobile, n’ont pas souhaité émettre d’offre.
Par conséquent, les deux partenaires pourraient envisager le scénario d’un démantèlement, qui pourrait impliquer la reprise par Ericsson d’un site suédois, tandis que STMicroelectronics intégrerait un site basé à Grenoble, selon les sources citées par Bloomberg.
Interrogés par l’agence de presse, STMicroelectronics et Ericsson n’ont pas souhaité commenter ces informations. Mais l’annonce récente de la démission du Pdg de ST-Ericsson, Didier Lamouche, et surtout le fait qu’il n’ait toujours pas de successeur, n’est pas faite pour rassurer. Elle est en effet interprétée par beaucoup d’observateurs comme le signe des difficultés rencontrées par les deux groupes pour trouver un acquéreur… et confirmerait la crédibilité d’un tel scénario.