Misant sur la réactivité, orienté prototypes et petites séries de cartes électroniques, ce sous-traitant en électronique vient de se doter d’une nouvelle machine de pose de composants qui porte sa capacité totale d’assemblage à 50 000 composants par heure.
Systech a le vent en poupe : « nous sommes partis pour réaliser une hausse de 14% de notre chiffre d’affaires en 2016. Fin août, la progression par rapport à la même période de 2015 était de 16% », nous a annoncé Jérôme Boltz, directeur de la société avec Vincent Fanon.
Cette entreprise mise sur la réactivité, une qualité qui prend de plus en plus d’importance dans un univers où les clients ont de plus en plus de mal avec leurs prévisions. Et la progression des commandes de cette année a poussé Systech à acquérir, en juillet dernier, une machine de pose Europlacer XP à deux têtes et vitesse de placement 22 000 composants par heure. Ce qui porte la capacité totale d’assemblage de l’usine à 50 000 composants par heure. Les acquisitions ultérieures auront pour objectif d’améliorer les cadences de production en résolvant les goulots d’étranglement rémanents.
La qualité et la réactivité de Systech, sous-traitant en électronique orienté prototypes et petites séries, séduit. « Cette année, via le bouche à oreille, une trentaine de petits clients se sont spontanément adressées à nous», indique M. Boltz. « D’une manière générale, les demandes des clients concernent de plus en plus la réactivité », constate le directeur.
Une certification EN9100 fin 2016
Les grands donneurs d’ordres plébiscitent Systech : « après deux ans de travail, nous avons reçu la certification Safran », remarque ainsi Jérôme Boltz. Et Systech travaille en ce moment à la certification EN9100, dont l’obtention est prévue pour la fin de cette année.
Ce sous-traitant travaille parfois en panier garni – notamment pour des cartes à forte valeur composants (5000 euros par carte, par exemple) – mais, la plupart du temps, il se charge lui-même de l’achat des composants.
Rappelons, à ce sujet, que Systech utilise Buymanager, la solution d’achat et de gestion de la relation fournisseurs, conçue et commercialisée par Pertilience, et qu’il fait appel à Adopas pour la veille technique et la prévention de l’obsolescence.