Le groupe Fagor, placé en redressement judiciaire le 7 novembre dernier, aura recours à un prêt de 10 M€ du Fonds pour le développement économique et social (FDES), dont la réactivation a été récement annoncé par l’Etat.
Fagor-Brandt pourra procéder au redémarrage partiel de ses activités conformément au plan mis en œuvre par l’administratrice judiciaire, en ayant recours à un prêt de 10 M€ du Fonds pour le développement économique et social (FDES), dont la réactivation a été récement annoncé par l’Etat.
Par ailleurs, un effort des banques créancières en faveur du redémarrage de Fagor-Brandt a permis d’obtenir l’injection par leur soin d’un prêt de 5 M€, ainsi que la levée des gages sur les stocks de produits finis représentant environ 9 M€ d’abandon de créances, soit un effort total des banques créancières d’un montant de 14M€.
L’intervention du FDES permettra de contribuer au financement du redémarrage d’activité sur le site d’Orléans. Comme le prêt des banques, son remboursement est prévu en plusieurs échéances d’ici à mars 2014, des garanties ayant en outre été prises.
Ce redémarrage de l’activité, nécessaire au financement de la période d’observation, est un préalable au dépôt et à l’examen des projets de reprise qui est l’objectif prioritaire du gouvernement. Celui-ci a ainsi eu connaissance de plusieurs manifestations d’intérêt qui sont sérieuses mais doivent être désormais consolidées.
Dans cette perspective, les contacts demeurent permanents avec les autorités espagnoles. Les marques détenues par Fagor Ireland font l’objet d’une attention particulière, une procédure judiciaire ayant été ouverte à son égard pour s’assurer de leur disponibilité dans le cadre d’un projet de reprise.
Le FDES sera abondé de 300M€ par le gouvernement dans le cadre de la loi de finances pour 2014 et du “plan de résistance économique” présenté par Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif, au Conseil des ministres le 13 novembre dernier. Ce “plan de résistance” a pour objectif de venir en soutien des projets industriellement et financièrement crédibles de reprise d’entreprises fragilisées présentant des perspectives de retour à une meilleure santé.