En redressement judiciaire en 2009, ce fabricant allemand de circuits imprimés a rebondi. Il s’est concentré sur les petites séries et a diversifié sa clientèle : l’automobile, qui représentait 90% de ses ventes, ne compte plus que pour 15% aujourd’hui. C’est ce qui ressort d’une interview réalisée par evertiq.com.

Notre confrère evertiq.com a réalisé une interview du Pdg de Ruwell, M. van Dierendonck.

Cette société, qui, en 2009, a été en redressement judiciaire avant de rejoindre Unimicron en 2011, a retouvé la santé.

Elle a réussi sa diversification : alors qu’avant, elle réalisait 90% de ses ventes avec l’automobile, aujourd’hui, ce secteur ne représente plus que 15% de son chiffre d’affaires. Pour cela, Ruwell a investi 10 millions d’euros dans de nouveaux équipements dédiés aux petites séries complexes.

Alors qu’auparavant, cette société fabriquait principalement des grandes séries de circuits imprimés peu complexes, maintenant, elle se concentre sur les prototypes et les petites séries.
Et elle oriente les grandes séries vers son usine de Kunshan (Chine), une usine installée par Unimicron dont la gestion a été confiée à Ruwell. A noter qu’Unimicron est en train de construire, pour Ruwell, un deuxième site chinois.

Evidemment, l’usine allemande de Ruwell (basée à Geldern) a dû s’adapter à l’évolution de la demande européenne (prototypes et petites séries) : elle ne compte plus qu’une centaine de personnes alors que Ruwell s’appuyait, en Allemagne, sur 1500 employés disséminés dans 4 usines du temps de sa splendeur.

Ce fut le prix à payer pour survivre, selon M. van Dierendonck.

Pour l’intégralité de cette interview, voir le site de notre confrère evertiq.com.