Le fonds INCJ, constitué par plusieurs grands industriels du pays, dont certains acteurs du secteur automobile, serait sur le point d’investir 150 milliards de yens (1,9 milliard de dollars) pour sauver Renesas. Ils seront alliés à l’allemand Bosch qui investirait pour sa part 50 milliards de yens (636 millions de dollars).

Comme l’avait demandé l’Etat japonais, le fonds Innovation Network Corporation of Japan (INCJ), constitué par plusieurs grands industriels du pays, dont certains acteurs du secteur automobile, serait sur le point d’investir 150 milliards de yens (1,9 milliard de dollars) pour sauver Renesas. Allié à l’allemand Bosch qui investirait pour sa part 50 milliards de yens (636 millions de dollars), le tour de table atteindrait ainsi 2,55 milliards de dollars, selon le quotidien économique japonais Nikkei.

Une dizaine de sociétés – dont Toyota, Nissan, Honda, Panasonic, Canon et Nikon – devraient participer à ce financement. L’opération devrait être bouclée avant la fin de l’année, permettant au spécialiste des microcontrôleurs de repartir sur une base saine, indique le Nikkei.

Les entreprises participantes veulent s’assurer un approvisionnement stable de haute qualité en microcontrôleurs utilisés notamment dans les automobiles. Le secteur des semi-conducteurs a souffert au Japon des retombées du tremblement de terre de mars 2011, d’un yen fort et de la forte concurrence des géants de cette industrie, en particulier de Corée du sud et de Taïwan (Samsung et TSMC).

À la fin août, le fonds d’investissement américain Kohlberg Kravis Roberts (KKR) avait proposé d’investir environ 100 milliards de yens (près de 1,3 milliard de dollars) dans Renesas, mais il aurait désormais retiré son offre devant la contre-offensive du fonds japonais.