Le groupe compte notamment sur 5 700 départs naturels et sur ceux liés au dispositif de Gestion prévisionnelle des emplois et des compétences (GEPC).
Renault a l’intention de réduire son effectif de 7 500 personnes d’ici 2016 en France afin d’améliorer sa compétitivité, vient d’annoncer le constructeur automobile dans un communiqué.
Le groupe, qui a tenu ce jour une sixième réunion de négociations avec ses syndicats, compte notamment pour cela sur 5 700 départs naturels et sur ceux liés au dispositif de Gestion prévisionnelle des emplois et des compétences (GEPC). Le groupe exclut tout plan de départs volontaires.
A l’issue de la réunion, Gérard Leclercq, directeur des opérations France a déclaré : “Lors de cette nouvelle séance, nous avons réaffirmé notre volonté de maintenir en France les activités corporate et cœur de métier de Renault, tout en mettant en œuvre les actions nécessaires pour abaisser le point mort et préserver la capacité d’investissement de l’entreprise. Ainsi, si un accord était signé avec les organisations syndicales, ce redéploiement des effectifs ne nécessiterait ni fermeture de site, ni plan de sauvegarde de l’emploi, ni plan de départ volontaire”
Pour atteindre la barre des 7 500 départs, le constructeur a proposé de permettrre à tous les salariés de 58 ans et plus de partir avec 75% de leur salaire avant de toucher leur retraite.
Les suppressions de postes envisagées représentent 14% environ de l’effectif actuel de Renault en France.
PSA Peugeot Citroën, qui emploie environ 80 000 personnes en France, a lancé pour sa part l’an dernier un vaste plan social, prévoyant 8 000 suppressions d’emplois en France et la fermeture de son usine d’Aulnay-sous-Bois