C’est en fait Nissan qui aura en charge la fabrication des batteries Li-ion qui seront produites à Flins. Quant au pôle d’essai électrique de Renault à Lardy, il aura notamment pour objectif la validation de la sécurité des véhicules électriques du groupe. Lors d’un séminaire sur le véhicule électrique organisé par Asprom (Association pour la promotion des technologies innovantes) et le cabinet de conseil en stratégie Adelit les 17 et 18 novembre à Paris, Thierry Koskas, directeur du programme Véhicule Electrique de Renault, a confirmé que la production de batteries Li-ion destinées aux futurs véhicules électriques du constructeur français est désormais bel et bien prévue pour 2014 et non pour 2012 comme cela avait été prévu initialement. Les batteries de technologie Nissan, le partenaire technologique de Renault, seront en fait fabriquées sur le site de Flins par le japonais. A noter qu’en dehors de Flins où Renault fabriquera sa Zoe à partir de l’été 2012, l’alliance Renault-Nissan a débuté la construction de deux autres usines de batteries Li-ion, l’une au Portugal et l’autre au Royaume-Uni.
Par ailleurs, M. Koskas a indiqué que Renault avait investi pas moins de 28 millions d’euros sur trois ans pour mettre sur pied un pôle d’essai électrique inauguré à la mi-novembre à Lardy, dans l’Essonne. L’objectif de ce pôle est la réalisation de toute une batterie de tests de résistance sévères sur les différents blocs électriques (moteurs électriques, composants électroniques de puissance, batteries, etc.) des véhicules de la gamme ZE (Zero Emission) du constructeur afin de valider leurs performances, leur fiabilité mais aussi et surtout leur niveau de sécurité avant commercialisation.
Les constructeurs sont en effet conscients que la sécurité est un élément primordial pour la réussite de la commercialisation des véhicules électriques, la presse spécialisée ayant émis des doutes à ce sujet ces derniers temps. M. Koskas, lui, se veut rassurant : “les tests de toutes sortes que nous avons réalisés jusqu’ici tendent à montrer que le niveau de sécurité de nos véhicules électriques n’est pas moins bon que celui des véhicules thermiques“, indique-t-il.